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2020 : Communauté & Leadership

2020 : Communauté & Leadership

L’année 2020 et cette nouvelle décennie se placent sous le signe de la gratitude et de l’évolution et m’invitent à remercier l’incroyable communauté qui m’entoure depuis plusieurs années et m’encourage à travailler sur mon leadership.

Ce texte est la continuité de ma mini-présentation sur Instagram que je ne pouvais pas entièrement retranscrire sous mon post. Alors voici les quelques lignes qui me restaient à vous conter, personnellement plus intimes, introspectives mais aussi placées sous le signe de l’évolution et de la confiance en soi.

[…] Parfois, je me demande comment j’en suis arrivée à faire ce métier de blogueuse car je suis plutôt de nature introvertie surtout lorsque je suis en groupe. Je n’aime pas particulièrement parler de moi et je suis davantage à l’écoute de l’autre. En revanche, je m’ouvre complètement et naturellement lors de conversations de personne à personne avec qui le feeling passe immédiatement. Je suis très intuitive et je ressens facilement les énergies positives comme négatives.

Et pour en revenir au blogging, je suis en fait tombée dedans pendant mes études. C’est très vite devenu une forme d’expression créative que j’ai plus tard couplé à mes valeurs éco-responsables. Et c’est bien là toute la beauté. Grâce à ces plateformes de communication, j’ai inconsciemment cherché à faire partie d’une communauté. Je le réalise à présent et cela me permet d’en avoir pleinement conscience et d’en être reconnaissante. Même si parfois j’ai envie de baisser les bras et jeter l’éponge face à la difficulté, c’est indéniablement cet aspect de communauté, votre présence, vos questions, vos mots d’encouragement qui me motivent à continuer. Merci à toutes les personnes bienveillantes qui m’entourent aussi bien physiquement que digitalement.

Alors, en cette nouvelle année 2020, je souhaiterais travailler sur mon Leadership d’un point de vue personnel et professionnel. Une caractéristique qui semble être aux antipodes d’un caractère introverti qui manque de confiance en soi.
Mais à l’aube de cette nouvelle décennie une énergie me guide et m’encourage à pleinement accueillir et tailler mon rôle de leader pour continuer à grandir et apprendre à m’aimer tel que je suis.

J’espère que ces quelques lignes vous encourageront à vous lancer dans un nouveau projet, sortir de votre coquille, travailler sur votre leadership, ou partager votre passion auprès de votre entourage. Bref, à réaliser vos rêves les plus fous car tout est possible !

Belle année 2020 ! Amour, confiance en soi, bonheur et succès pour cette nouvelle décennie !

Détail de ma tenue éco-responsable d’hiver :

casquette-béret – made in France – Laulhère

pull col roulé gris – old + de #30wears – similaire éthique ici ou version sans col roulé ici

jupe à carreau – vintage de ma maman – similaire éthique ici

manteau noir – old + de #30wears – similaire éthique marine ici

collants en fibres 100% recyclées – fabriqués en Europe c/o Swedish Stockings

boots chelsea – eco #vegan fabriquées en Espagne c/o Bhava

gants gris – old + de #30wears – similaires éthiques ici

sac à main – bâche de camion recyclée c/o Freitag

Interview avec Eloïse & Thomas de SloWeAre

Interview avec Eloïse & Thomas de SloWeAre

Pour la discussion durable du mois d’Octobre, nous vous présentons le duo de choc, Eloïse et Thomas qui ont décidé d’unir leurs expériences et leurs engagements éthiques et écologiques en créant leur plateforme multimédia, SloWeAre, consacrée à la mode responsable.
Il y a tout juste un an, il nous avaient invités à la journée “Happy Wear” afin que je partage mon parcours et mon expérience dans la mode éco-responsable.
Aujourd’hui, à notre tour de vous les présenter ! Nous leur avons posé 6 questions, de leurs parcours à la création de leur site, de leur vision de la mode à la participation et l’organisation d’évènements dans tout Paris ! Sans plus attendre, je vous invite à vous installer confortablement dans votre canapé avec une tasse de thé pour lire leurs réponses super enrichissantes.

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1. Pouvez-vous nous parler un peu de SloWeAre ? À qui vous adressez-vous ?

SloWeAre est un site multimédia dédié à la mode éthique créé en février 2017 par Eloïse et Thomas, motivés par l’envie de faire découvrir au grand public la richesse et la diversité des créateurs de mode éco-responsable. SloWeAre facilite et simplifie la vie vestimentaire et aide le consommateur à trouver des marques et des boutiques qui respectent l’homme et l’environnement et se positionne comme un tiers de confiance. Nous mettons en avant des acteurs de la mode éco-responsable qui sont en cohérence avec notre manifeste composé d’une vingtaine d’engagement éco-responsable.

Le site web est pensé comme une véritable boîte à outils et rassemble plusieurs services dédiés aux personnes en recherche de mode et de style en phase avec leurs valeurs. Tout d’abord, un guide des boutiques et marques éco-responsables pour savoir où acheter des vêtements plus éthiques ; SloWeAre regroupe un collectif de marques auditées, certifiées, qui placent l’éthique et la transparence dans leur ADN de marque. On y retrouve également un magazine en ligne pour s’informer, trouver des astuces pour mieux consommer, prolonger la durée d’utilisation d’un vêtement mais aussi s’inspirer avec des lookbooks, des shooting photos etc. On peut aussi rejoindre la communauté Happy New Wear pour trouver de l’entraide au sein d’un groupe fermé sur Facebook ou lors de nos événements. Dernièrement, nous avons organisé la seconde édition de notre festival de mode éthique Happy Wear #2 avec un marché de créateurs et différents ateliers. Nous organisons également des Ecofashion Tours qui sont des ateliers sous forme de balades shopping en groupe pour aller à la rencontre des créateurs.

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2. Comment êtes-vous arrivés sur le chemin de la mode éco-responsable ?

SloWeAre est un projet mûri depuis plusieurs années, qui résulte de nos nombreuses expériences dans le secteur de l’industrie textile et de l’agro-alimentaire pour Eloïse et de la pharmacie hospitalière et de l’automobile pour Thomas… Au départ, une problématique personnelle qui s’est rapidement transformée en véritable challenge, avec la motivation et le sentiment de participer à une mode plus juste sans sacrifier son style.

Eloïse : il y a plusieurs années, j’ai commencé à examiner avec plus d’attention les conditions de fabrication de ses achats, leurs impacts environnementaux et sociaux. Devenue plus vigilante à l’origine et à la qualité de ses vêtements, c’est avec l’idée de garde-robe bien précise que j’ai recherché des pièces élégantes aux belles finitions et faciles à porter.

Bien sûr, le changement s’est fait par étapes et en douceur avec un premier tri de son dressing qui m’a conduit à organiser un vide-dressing collectif dans un café parisien. Au début de ma démarche, je me suis tournée vers la création française. A l’époque, le « Made in France » commençait à être en vogue, mais je me suis vite aperçue du manque d’information et du peu de traçabilité des vêtements dans l’industrie textile. J’ai découvert des études indiquant que 91% des entreprises ne connaissaient pas l’origine des matières premières.

Je me suis mise à interroger les marques, me permettant d’identifier un certain nombre d’entre elles qui fabriquent ici ou ailleurs avec la volonté d’être plus responsables dans leur démarche. Lors de ce travail de recherche, je me suis rendue compte que la mode éco-responsable proposait une offre relativement complète et répondait à une véritable attente du grand public. Le problème identifié était au niveau structurel : les marques ou les boutiques étant de petites tailles, elles dégagent peu de marge consacrée et sont limitées quant à leurs actions de promotion. Le marché de la mode est très concurrentiel, alors, même si vous avez le meilleur produit du monde, si celui-ci n’est pas visible, il est difficile d’exister.

3. Quels sont les critères éco-responsables primordiaux à retrouver chez une marque ?

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Thomas : la mode éco-responsable est plurielle. Chacun a sa propre définition en fonction de ses valeurs, de son histoire personnelle. L’éco-responsabilité c’est avant tout de veiller à respecter les droits humains et les ressources de la planète. Cela peut se traduire pour certaines marques par le fait de privilégier des matières biologiques ou recyclées, pour d’autres c’est de préserver des savoir-faire, de fabriquer des vêtements en petites séries, de produire localement, etc. Toutes ces démarches sont à impact positif. Nous croyons en une mode plus intelligente, raisonnable, écologique et humaine et nous souhaitons faire connaître les valeurs et les initiatives que nous défendons dans notre manifeste, qui se compose d’une vingtaine d’engagements éco responsables.

Du côté de SloWeAre, nous avons mis en place une méthodologie pour valider les démarches éco-responsables assurer traçabilité et transparence : réalisation d’un audit approfondi, informations vérifiées et vérifiables à toutes les étapes du processus de fabrication, pour chacun des fournisseurs, chacun des ateliers, chacune des matières premières.

4. Le consommateur s’est habitué aux prix très bas que propose la fast-fashion. Comment peut-on expliquer et convaincre le grand public des prix justes de la mode responsable ?

Eloïse : c’est une question qui revient très souvent lorsque l’on échange avec notre communauté. Si l’on tient compte de l’ensemble de la chaîne valeur d’un vêtement, de sa conception à son usage en passant par sa réalisation, elle coûte moins chère. Les pièces sont plus durables car plus qualitatives (matériaux, qualité de fabrication, réduction des intermédiaires…), elles sont respectueuses de l’Homme et de la planète. Alors oui, pour le consommateur, elle peut paraître plus chère, mais c’est celui du prix juste, celui du prix qu’il n’aura pas à payer plus tard parce que le vêtement peu cher est souvent peu durable.

Thomas : la question prix demande aussi à remettre les choses dans un contexte. Cela dépend du type de produits et d’enseignes auquel on compare un vêtement éthique ainsi que du profil d’achat du consommateur.

De nombreuses marques et boutiques de mode responsable proposent des produits milieu de gamme qui restent accessibles. Par exemple, les baskets en toile N’Go, dont les motifs sont faits sur un métier à tisser au Vietnam pour 69€ ; la marque soutient la construction d’écoles dans des villages reculés du pays. Plus proche de nous, une jupe à 20€ du Labo de l’Abbé, la marque propre d’Emmaüs – la Friperie Solidaire, qui a son atelier à Maison Alfort (94). Mais comment ne pas craquer pour une jolie robe en coton Pima bio « made in Peru » signée Bombon de algodon ou un haut de La Petite Mort ? Il y a aussi des marques dont le positionnement est un peu plus premium comme Antagony, et même W Y L D E avec son système de précommandes, qui proposent des vêtements unisexes fabriqué en France pour une centaine d’euros.

Eloïse: la bonne nouvelle, c’est que les marques de mode éthique sont moins chères que les chaînes de prêt-à-porter premium que nous avons l’habitude de croiser dans les rues commerçantes. Les marques de mode éthique produisent dans des quantités raisonnables, gage d’unicité et d’authenticité, et nous assurent de payer équitablement tous les acteurs de la chaîne de production, le vêtement que vous trouverez en boutique sera donc au prix juste avec une marge très limitée.

5. Nous souhaitons que la mode éco-responsable devienne la norme. Comment voyez-vous le futur de la mode ?

Même si la mode évolue avec les attentes des consommateurs, la législation est sans aucun doute le meilleur moyen d’accélérer le processus. De nouvelles réglementations initiées par une directive européenne impose des reportings RSE à certaines entreprises pour les amener à prendre en compte les conséquences sociales et environnementales de leur activité incluant également leurs fournisseurs. Elles sont ainsi encouragées à être plus transparentes sur la traçabilité de leurs produits.

Nous pensons que dans 3 à 5 ans, le paysage des enseignes de mode aura déjà bien évolué en faveur d’actions liés au recyclage ou d’upcycling et que de nouvelles boutiques auront émergées pour mettre en avant la mode éthique à Paris mais aussi dans des villes de taille moyenne. C’est un gros défi, mais il est indispensable.

6. Quels seront les prochains événements organisés par SloWeAre ?

Happy Wear #2 a eu lieu à la rentrée et a rencontré un franc succès plus de 1 000 personnes sur 2 jours avec une vingtaine de créateurs. Ce type d’événement nécessite beaucoup de préparation, donc les prochains événements seront sur des formats que nous maîtrisons bien : un Ecofashion Tour la semaine prochaine, un apéro Afterwork dans les prochaines semaines. On vient aussi de nous proposer une collab à l’étranger vers mi-novembre, donc à voir, et serons partenaires de quelques événements en fin d’année comme c’était le cas en septembre dernier avec Low Carbon City et Change Now Summit. Nous travaillons aussi sur un tout nouveau projet qui devrait voir le jour au printemps 2019. STAY TUNED!

J’espère que cette interview vous aura plus. Un grand merci à Eloïse et Thomas pour leur implication dans une mode responsable à travers SloWeAre.

Vous pouvez suivre SloWeAre sur vos réseaux sociaux préférés, Instagram et Facebook pour vous tenir à jour des nouveautés.

N’hésitez pas à poser vos propres questions en commentaire ci-dessous ! On se retrouve en Novembre pour une prochaine discussion durable !

Interview avec Mia de Hey Lila Hey

Interview avec Mia de Hey Lila Hey

(English version below)
Hallo ! En ce premier jeudi du mois d’août, nous avons le grand plaisir de vous retrouver avec une nouvelle Discussion Durable ! Aujourd’hui, nous avons le privilège de vous présenter notre blogueuse allemande préférée, Mia du blog Hey Lila Hey. Super active sur Instagram/Insta Stories, elle partage avec nous ces recettes vegan favorites, ses tenues éthiques et cosmétiques bio préférés et plus largement, son quotidien au naturel. Nous avons eu l’opportunité de la rencontrer autour d’un café glacé lors de notre séjour à Berlin. Elle a volontiers répondu à nos questions et nous avons même fait un petit photo-shooting !

Interview avec Mia de Hey Lila Hey

Comment es-tu arrivée sur le chemin d’un style de vie plus durable ?

Je dirais que mon cheminement s’est développé doucement avec le temps. Il y a 4 ans, je me suis lancée le défi de ne pas faire de shopping pendant 6 mois. Pendant toute cette durée, j’ai appris énormément sur la mode, la consommation, l’éthique et le développement durable qu’il m’a été impossible de revenir à mon ancienne façon de consommer. À la place, j’ai continué à m’informer davantage et c’est ainsi que j’ai changé, pas à pas, mon style de vie.

Interview avec Mia de Hey Lila Hey
Mia from Hey Lila Hey & Margot from Bloomers.eco

Détail tenues :
Sur Mia : Kimono de seconde-main ; top noir, JAN’NJUNE ; jeans, K.O.I. ; bottines de seconde-main ; sac vegan, Denise Roobol ; bijoux People Tree, seconde-main et Taj Amsterdam
Sur Margot : top manches évasées en néoprene recyclé ℅ JAN’NJUNE (soldé) ; pantalon en lin ℅ Freitag ; sandales éco & vegan, Bourgeois Bohème

Interview avec Mia de Hey Lila Hey

Pourquoi penses-tu qu’il est difficile de vivre ou de porter des vêtements à 100% éco-responsables ?  Que peut-on faire pour y parvenir ?

Du moins pour moi, je trouve difficile d’avoir un style de vie 100% éco-responsable car je veux toujours avoir la possibilité de voyager et de rendre visite à ma famille (ils vivent loin de moi et je dois prendre l’avion pour aller les voir). Je ne me considère pas minimaliste donc je dois assidûment travailler sur ma façon de consommer. Je trouve aussi difficile d’éviter le plastique et de vivre 100% sans plastique.  Malgré ça, je veux encourager les gens à entreprendre cette démarche, pas à pas. Je vois tellement de personnes qui, par exemple, commencent  à manger vegan mais réalisent par la suite qu’ils ne peuvent pas suivre un régime 100% à base de plantes. Alors ils retournent à leur ancienne façon de s’alimenter en oubliant le vegan. La meilleure solution aurait peut-être été de commencer par un régime alimentaire à 95% végétalien…? Je n’aime pas l’approche “tout ou rien”. Je veux juste rassurer mes lecteurs sur le fait que chaque petit pas compte et qu’un style de vie éco-responsable est possible pour tout le monde !

Interview avec Mia de Hey Lila Hey
Interview avec Mia de Hey Lila Hey
Interview avec Mia de Hey Lila Hey
Interview avec Mia de Hey Lila Hey

Si tu devais en choisir une, quelle est l’éthique la plus importante pour toi et pourquoi ?

Si je devais en choisir une, ça serait de sauver l’environnement. Parce que sans une planète pour vivre, je ne pourrais sauver ni les animaux, ni les êtres humains. Cependant, il y a bien sûr quelques exceptions. Je ne vis pas toujours pour cette devise lorsqu’il s’agit de certains petits choix au quotidien. Mais de manière générale, si je devais choisir un slogan, “Sauver la planète ” arriverait en premier.

Quels sont tes produits/marques de beauté préféré(e)s?

En ce moment, j’adore faire mes propres produits de beauté comme un revitalisant hydratant pour cheveux, un revitalisant sans rinçage ou encore un déodorant. Concernant les marques, j’aime beaucoup les produits Primavera et RMS !

Où et comment te vois-tu dans 5 ans ?

Je me vois avec ma petite famille, un chien, un jardin et ma propre entreprise de produits mode éco-friendly !

Merci Mia pour avoir répondu à nos questions ! J’espère que sa démarche vous inspirera à entreprendre votre propre style de vie éco-responsable, pas à pas. N’hésitez pas à la suivre sur Instagram ou sur sa chaîne YouTube !

On vous retrouve le 6 septembre avec notre prochaine invitée !

 

English version

What made you to start a sustainable lifestyle?

I would say it developed slowly over time. I started a 6 months shopping ban more than four years ago, just to challenge myself. But during that time I learned so much about fashion, consumerism, ethics and sustainability that I couldn’t go back to my “old times” after my shopping ban. Instead I kept informing myself more and more and started to change my lifestyle step by step.

Why do you think it is difficult to live 100% sustainable, or to wear 100% fair fashion? What can one do?

At least for me it is hard to live 100% sustainable as I still want to be able to travel and to visit my family (they live far away and I usually have to fly to see them), I don’t call myself a minimalist, so I have to work on my consumerism as well, and I find it hard to avoid plastic and live 100% plastic free. But I also want to encourage people with that statement that it is ok to take little steps. I see so many people around me who for example start to eat vegan but then realize that they can’t follow a plant based diet 100%. So they go back to their old ways not eating vegan at all. Instead maybe a solution of a 95% plant based diet would have been the best choice? I also don’t like the “all or nothing” approach. I scare a lot of people away with that when I want to reassure my readers that every little step counts and that sustainability is possible for everyone!

If you had to choose one, what’s the most important ethic for you and why?

If I would have to choose one then it is saving the environment. Because without a planet to live on I can’t save any animal or human being. However, there can be exceptions of course and I don’t always live by that motto when it comes to little lifestyle choices. But overall if I had to choose one motto “save the planet” would come first.

What are your favourite beauty products and/or brands?

I actually currently love making my own beauty DIYs such as deep conditioner, leave in conditioner or deodorant! In terms of brands I love primavera and RMS a lot!

Where do you wish to see yourself in five years?

I see myself having my own little family, a dog, a garden and my own business selling eco friendly fashion products!

Interview avec Céline d’Iznowgood

Interview avec Céline d’Iznowgood

En ce premier jeudi du mois de juillet, nous avons le plaisir de vous retrouver avec une nouvelle discussion durable !

Je m’émerveille toujours des rencontres online qui se transforment en rencontres offline. J’ai connu Céline du blog mode éthique Iznowgood grâce à Instagram. Quelques mois plus tard, nous nous rencontrions à Paris lors d’une conférence sur la mode responsable. Nous étions toutes les deux invitées à parler de notre parcours. Je me suis beaucoup retrouvée dans son discours. C’est donc tout naturellement que je voulais partager un bout de son histoire, ici sur le blog.

Quand et comment as-tu commencé à t’intéresser à la mode éthique ?

J’ai commencé à me tourner vers un mode de vie plus responsable il y a plus de 6 ans maintenant, à la suite d’un voyage à Hawaï de plusieurs mois qui a changé mes perspectives. Je suis revenue avec la volonté de limiter mon impact sur la planète et de préserver ma santé en choisissant avec attention mes produits de consommation. Tout a commencé par le décryptage des étiquettes dans les supermarchés. Il fallait commencer quelque part ! Mon cheminement a été long et très progressif, et chaque pas dans la bonne direction me permettait de gagner en lucidité pour en faire un de plus. Puis un de plus, puis un de plus…

Sans savoir vraiment situer ma prise de conscience, mon engagement m’a logiquement portée vers la mode éthique. Moi qui avais toujours été passionnée par la mode, je me rendais soudainement compte que mes habitudes d’acheteuse irréfléchie avaient des conséquences désastreuses à l’autre bout de la planète. Je crois qu’il n’y a plus de retour en arrière possible une fois que l’on saisit toute l’ampleur du problème et que l’on touche du doigt ce qui se passe vraiment. J’ai aussi pris conscience du pouvoir d’influence de l’acheteur et de son rôle, et puis j’ai définitivement dit au revoir à Zara ! Fini !

Quel a été l’élément déclencheur qui t’a donné envie de partager ton mode de consommation responsable au travers d’Iznowgood ?

En janvier 2017, j’ai changé de vie : j’ai démissionné de mon poste en finance pour me construire une vie qui me ressemblait davantage et qui avait du sens. J’ai toujours aimé écrire et je suivais déjà de nombreux blogs écoresponsables et inspirants (les Bloomers, of course).

J’ai eu envie moi aussi d’apporter ma pierre à l’édifice en créant Iznowgood, un blog dédié à la mode éthique et à un mode de vie et de consommation plus responsables en général. J’avais envie de montrer que la mode éthique ne se résumait pas à des bonnets péruviens et que l’on pouvait marier avec aise éthique et style, ou passion et conscience. Je voulais prouver que consommer autrement n’impliquait pas de frustrations ou de privatisations, mais plutôt beaucoup de fun et de bonnes surprises ! C’était ma façon à moi d’annoncer que je désirais changer le monde et qu’à mon échelle, ce serait déjà beaucoup.

Quelles sont tes 3 pièces mode préférées pour cet été ? et pourquoi ?

Imaginons que j’emporte seulement 3 pièces avec moi dans ma valise pour cet été… Pas facile ! Je crois que j’emporterais d’abord une robe Reformation, fabriquée aux USA avec de réels efforts sur l’impact environnemental de sa production. Ils ont des robes superbes avec des coupes et des imprimés à tomber ! Dans le même style, Harpe fait aussi de très jolies robes fabriquées en France.

Parce-que c’est l’été et qu’il va faire très chaud, je vais aussi opter pour un T-shirt Kipluzet en lin certifié Oeko-Tex, et fabriqué intégralement en Europe (lin cultivé en France et en Belgique, filé en Pologne, puis assemblé et teint au Portugal). Le lin est une des matières les plus écologiques qui soit et elle est en plus super agréable et légère à porter. Les T-shirts Kipluzet sont selon moi de véritables basiques à avoir dans sa valise ! Pour compléter la tenue, je rajoute un short en jean taille haute acheté d’occasion, et le tour est joué !

Pour la troisième pièce, je choisis évidemment un maillot de bain ! Le maillot une pièce Portofino de la marque Coco Frio me semble tout indiqué ! Mis à part le fait qu’il est absolument magnifique, il a en plus une particularité que je trouve assez extraordinaire : il est fabriqué à partir de déchets en plastiques récupérés dans l’océan ! Entièrement fabriqué en Italie dans un petit atelier familial, il permet de se pavaner sur la plage avec fierté.

Quels sont tes conseils et astuces pour se constituer une garde-robe responsable ?

Je crois que mon premier conseil serait de mettre le nez dans son placard et de faire du tri. Donner tout ce qu’il y a à donner ou vendre sur des plateformes d’occasion comme Vinted, recycler ce qu’il y a à recycler, pour ne garder que ce qui nous va et ce que l’on aime.

Ce premier tri permet de garder l’essentiel. Il permet aussi d’identifier clairement ses besoins. En fonction de son budget et de ses coups de cœur, il peut être alors possible de faire entrer dans son dressing des pièces éthiques et écoresponsables, petit à petit, une par une. Craquer pour une pièce éthique permet d’apporter son soutien à des marques qui font des efforts pour changer le monde, mais il faut être prêt à revoir son référentiel de prix. Pour des budgets plus restreints mais tout aussi responsables, il est également possible de combler ses besoins en dénichant de petits trésors d’occasion dans des boutiques ou sur Internet.

Se lancer vers une mode plus responsable est une aventure passionnante, il y a tant à découvrir !

Dans ton dernier article, tu annonces partir pour un tour du monde à durée indéterminée. Quelle est la destination qui te fait le plus rêver ? et pourquoi ?

En voilà une autre belle aventure : nous nous lançons David et moi dans un voyage sans date retour ! Nous sommes fiers d’avoir orienter nos vies de telle façon que nous pouvons désormais travailler d’à peu près n’importe où dans le monde (tant qu’il y a une connexion internet en fait). Nous faisons donc nos valises à la fin de l’année dans la perspective de nous installer quelque mois par-ci puis quelques mois par-là.

Première destination : la Thaïlande ! Nous comptons ensuite et dans un premier temps vadrouiller en Asie du Sud-Est. Nous n’avons pas de plan ni de route vraiment tracée, nous allons prendre notre temps et voguer au gré de nos envies. Je crois qu’il n’y a pas de pays qui m’attire davantage qu’un autre, l’aventure dans son ensemble me suffit à mourir d’impatience !

Merci Céline d’avoir répondu à nos questions et de nous montrer qu’il est possible de sortir des cases pré-conçues par notre société pour vivre ses rêves tout en respectant notre planète et ses individus. Vous pouvez retrouver Iznowgood sur Instagram et Facebook.

Je vous donne rdv le mois prochain pour une nouvelle discussion durable !

Interview avec Carolina Sevilla du mouvement #5MinuteBeachCleanUp

Interview avec Carolina Sevilla du mouvement #5MinuteBeachCleanUp

En ce premier jeudi du mois de juin, j’ai le plaisir de vous retrouver avec une nouvelle discussion durable ! Saviez-vous que tous les 5 juin depuis 1972, nous célébrons la Journée Internationale de l’Environement qui vise à sensibiliser les citoyens sur les problèmes environnementaux ? Personnellement, je n’en avais aucune idée ! Alors pour continuer dans cette lancée et faire de chaque jour, la journée de l’environnement, j’ai aujourd’hui l’honneur de vous présenter Carolina Sevilla à l’initiative du mouvemenent 5MinuteBeachCleanUp = 5 minutes pour nettoyer la plage. J’ai découvert son mouvement l’année dernière, juste avant de partir en voyage pour l’Asie du Sud-Est. J’ai trouvé cette démarche simplement géniale et pleine de bon sens alors je me suis fait la promesse de prendre 5 minutes de mon temps pour récolter les déchets sur les plages. D’ailleurs, je vous en parlais dans cet article.
Au delà d’un simple message de sensibilisation, ce sont des solutions et mises en pratique telles que le suggère Carolina et son hashtag #5minutebeachcleanup dont nous avons besoin.
Je vous laisse découvrir comment Caroline Sevilla, depuis sa maisonnette au Costa Rica, a rendu ce mouvement éco-responsable mondial !

Quel a été l’élément déclencheur qui t’a amené à lancer le mouvement #5MinuteBeachCleanUp ?

En 2016, j’ai déménagé dans une maison sur la plage avec vue sur l’océan. A cette époque, je travaillais déjà pour BIONIC, une entreprise qui transforme les déchets plastiques trouvés dans les océans en matière textile. D’ailleurs, je travaille actuellement avec eux pour créer un centre de déchets à Santa Teresa au Costa Rica.
J’étais dévastée par la quantité de déchets que je retrouvais devant chez moi. Pendant mes balades le long de la plage, je me suis mise à récolter les déchets échoués. En y réfléchissant, je me suis dit que l’éducation était l’outil le plus puissant pour sensibiliser et combattre la pollution liée au plastique à tous les niveaux, aussi bien social qu’économique.
Je pense que la majorité de nos idées et convictions ne sont pas représentées par les gouvernements ni par les organisations non-gouvernementales. De nos jours, sauver la planète des pêches illégales, de la pollution plastique ou encore du changement climatique nous appartient. Nous devons tous y contribuer en faisant quelque chose. Alors je me suis dit pourquoi ne pas prendre 5 minutes par jour pour nettoyer la plage ! Ce n’est pas grand-chose mais l’impact est immense !

Le mouvement est maintenant connu à l’échelle mondiale. D’où est partie l’idée ? Comment et en combien de temps le mouvement s’est-il répandu ?

J’ai commencé par suivre les chiffres clés en lien avec l’environnement et la santé sur Instagram et j’utilisais le hashtag #5minutebeachcleanup à chaque fois que je postais une photo des déchets que je récoltais sur la plage. Petit à petit, le nombre de personnes qui m’envoyaient des photos de leur nettoyage en bord de mer a commencé à augmenter. Une année après le début du mouvement, Gary, un visionnaire et militant écologiste qui a créé Make a Change World m’a demandé un rapport à propos de mon travail avec Bionic, de 5minutebeachcleanup et de mon style de vie ; en été, je vis dans une maisonnette entre les palmiers à Santa Teresa au Costa Rica. La vidéo est devenue virale et c’est ainsi que le mouvement s’est fait connaître à l’international. La vidéo de Gary a été retransmise par de grands médias presse comme NOWTHIS et A + J (Al Jazeera) et c’est ainsi que l’initiative est montée en flèche pour devenir un mouvement.

photo: Gary Bencheghib and Lucas from Make A Change World

Y-a-t-il un déchet que tu retrouves plus fréquemment que d’autres ?

Au Costa Rica, on ramasse tout type de déchets mais je trouve le plus souvent des bouchons. Nous allons très prochainement ouvrir un centre de recyclage des déchets dans lequel nous pourrons recycler tous ces « débris marins » dans l’espoir de leurs redonner une nouvelle utilité sur la côte pacifique centrale.

Quel a été le déchet le plus inattendu que tu aies pu ramasser ?

Un jour, j’ai trouvé un sac de lait. C’est franchement incroyable ! Ça devait faire un moment que ce déchet se baladait dans l’océan parce que ce type d’emballage était utilisé dans les années 90 !

Selon toi, d’où vient le problème ?

Le problème vient de deux sources : le mauvais système de gestion des déchets du côté des gouvernements et des autorités et l’utilisation massive de plastique du côté des entreprises. Si les gouvernements au niveau régional étaient mieux organisés, les choses seraient bien différentes. A cela, nous devons ajouter l’éducation. Un enseignement sur le tri sélectif devrait être mis en place pour les citoyens.
D’un autre côté, les grandes entreprises devraient premièrement arrêter de produire autant de plastique et deuxièmement elles devraient être responsables de son recyclage. Pour ce faire, le gouvernement devrait ajouter une taxe spéciale à ces dernières.
Nous sommes également concernés par l’utilisation de plastique à usage unique. Nous devons trouver des substituts au plus vite car c’est ce type d’emballage qui finit dans les mers et océans chaque jour.

Quels changements aimerais-tu voir de la part des citoyens, des gouvernements et des entreprises pour réduire la quantité de déchets dans nos océans ?

Je veux que les personnes soient responsables des dégâts que nous avons créés. En d’autres termes, il faut repenser ses habitudes de consommation au quotidien. Refuser est l’action la plus importante avec le recyclage.

Du côté des gouvernements, faire le nécessaire pour stopper la pêche illégale, combattre le changement climatique et réduire la pollution plastique.

Du côté des entreprises, mettre la barre plus haute en s’engageant dans le recyclage de leurs matières à 100%, en utilisant d’autres matériaux et faire preuve de responsabilité sociale.

Nous ne pouvons pas rester les bras croisés. Il nous faut agir, maintenant !
Qui va rejoindre le #5minutebeachcleanup cet été ?
Laissez-nous un grand MOI ou cet emoji 🙋‍♀️🙋‍♂️ et la plage que vous allez nettoyer en commentaire ci-dessous !
De notre côté, on le fera sur les plages d’Andalousie dans une petite semaine !

Un immense merci à Carolina pour avoir répondu à nos questions ! Vous pouvez suivre et faire partie du mouvement 5MinuteBeachCleanUp sur Instagram et Facebook.

Je vous mets la vidéo de Gary à propos du projet de Carolina qui a fait le tour du monde  !

Interview audio avec Béa Johnson de Zero Waste Home

Interview audio avec Béa Johnson de Zero Waste Home

Hellooo! Comme chaque premier jeudi du mois, nous nous retrouvons avec une interview d’un acteur dans les domaines de la mode responsable, la beauté green ou le style de vie écologique. Aujourd’hui, nous avons le plaisir de vous présenter la conférencière spécialiste du mode de vie zéro déchet, Béa Johnson !

Française installée aux États-Unis depuis plus de 20 ans, Béa a vécu l’American Dream : une grande maison bien décorée, des virées shopping à gogo, un dressing bien rempli, couleur de cheveux blond platine, faux-ongles, bronzage artificiel et botox. Et puis à 32 ans, elle décide de simplifier sa vie. Un jour, en faisant des recherches sur internet pour trouver des alternatives aux emballages, elle tombe sur le terme zero waste jusque là uniquement employé dans le jargon industriel. Béa décida de l’appliquer au sein de son foyer et commença ainsi sa démarche vers une vie zéro déchet.

À présent reconnue comme précurseur de ce mouvement devenu mondial, elle est l’auteure du blog Zero Waste Home et du livre “Zéro Déchet” dans lesquels elle partage avec nous ces astuces pour réduire nos déchets au quotidien et plus simplement, pour alléger sa vie.

Mais alors c’est quoi le principe du zéro déchet ? Pour Béa et sa famille, c’est appliquer cette devise : Refuse, Reduce, Reuse, Recycle, Rot (only in that order) soit Refuser, Réduire, Réutiliser, Recycler et Composter (et seulement dans cet ordre).
Depuis 2008, Béa et sa famille mènent une vie (presque) sans déchet, puisqu’après avoir recyclé et composté, sa famille de 4 se retrouve avec une poubelle d’1L par an, seulement ! (ps: En moyenne, un français produit 590kg de déchet par an !) L’iconique bocal en verre, Le Parfait, est devenu son emblème. Elle en possède plus d’une centaine qu’elle utilise aussi bien pour faire ses courses en vrac, comme poubelle et même comme gamelle pour le chien.

Je suis fascinée par les personnes qui créent des concepts révolutionnairement simples allant à contre courant des habitudes préconçues de notre société.

Julian et moi avons eu l’immense, immense, immense honneur d’interviewer par Skype, Béa Johnson. C’est pourquoi, le format de l’interview de ce mois-ci est complètement différent aux précédentes entrevues. Aujourd’hui, au lieu de lire, nous vous invitons à écouter notre interviewée du mois de Mai. Vous trouverez donc ci-dessous, 10 audios et donc 10 questions que nous avons posé à Béa et auxquelles elle a répondu avec dextérité. Écoutons-la.

1. Quelle a été ta démarche ?

2. Quels ont été tes premiers changements ?

3. Quel a été le processus ?

4. Quelles sont les idées reçues sur le zéro déchet ?

5. Quelle(s) différence(s) vois-tu entre hommes & femmes dans cette démarche ?

6. Quels sont les pays les plus réceptifs au ZD ? Et ceux moins ?

7. Comment gères-tu lorsque tu es invitée à une fête ?

8. Quel est ton produit de beauté ZD préféré ?

9. Le zéro déchet & l’entourage, comment as-tu géré ?

10. La question la plus bizarre qu’on t’ait posé ?

Merci Béa d’avoir partagé un bout de ton histoire avec nous. Vous pouvez suivre Béa Johnson sur Youtube et Instagram @zerowastehome.

Je vous donne rdv le 7 juin pour une nouvelle discussion durable ! J’ai hâte de vous dévoiler la prochaine interviewée !

Que pensez-vous de ce format ? Préférez-vous les interviews écrites ou audio ? On pense aussi à faire des interviews filmées… A vous de nous dire, en commentaire ci-dessous !