Depuis des mois, je repoussais l’écriture de cet article : vous rédiger un guide complet* des matières écologiques vs conventionnelles pour vous aider à les identifier, comprendre leurs enjeux sur la planète, les animaux et les hommes et de peut-être vous faire découvrir de nouvelles matières écologiques. 

J’ai décidé de commencer ce guide des matières écologiques vs matières conventionnelles par les mauvais élèves de la classe : le groupe des fibres synthétiques. Ces dernières ont en quelque sorte favorisé l’essor de la fast-fashion notamment à cause de leur facilité de production bon marché. Cependant, nous verrons qu’il existe une alternative plus responsable à la matière synthétique vierge. Puis, je continuerai ce guide des matières avec le groupe controversé des matières animales et je finirai par les prometteuses fibres végétales et artificielles (à ne pas confondre avec synthétique). Pour chaque catégorie, je vous suggérerai quelques produits de marques éthiques qui proposent des matières écolos dans leurs collections. Ci-dessous, vous pouvez cliquer sur le titre de chaque groupe pour naviguer plus facilement dans l’article.

Fibres synthétiques

Les fibres synthétiques sont essentiellement fabriquées à partir de substances issues de la pétrochimie, autrement appelée : pétrole. Ce dernier est une ressource non renouvelable car une fois extrait de son habit et transformé en matière ou fibre, le pétrole n’est pas biodégradable (rejet de petites particules de plastique lors du passage en machine à laver qui se retrouvent dans les océans puis avalées par la faune marine) et est difficilement recyclable. De plus, son processus de fabrication est très polluant (ex : produits toxiques de transformation déversés dans les eaux). Malheureusement, les fibres synthétiques ont l’avantage d’être résistantes, légères, facile d’entretien et bon marché (autant pour le fabricant que pour l’acheteur), c’est pourquoi elles sont souvent privilégiées au détriment de notre santé et celle de la planète !

À éviter :

Le polyester, l’acrylique, le nylon/polyamide, le polyuréthane (PU) aussi connu sous le nom d’élasthanne ou encore Lycra et Spandex que l’on retrouve principalement dans les collants, sous-vêtements, maillots de bain et vêtements de sport.

À privilégier :

Au lieu de choisir des fibres synthétiques vierges, préférez les vêtements confectionnés à partir de fibres synthétiques recyclées.

Quelques exemples de produits fabriqués à partir de fibres synthétiques recyclées

Les collants fibres recyclées 
Les sous-vêtements en matière recyclées 
Les vêtements de sport à partir de fibres recyclées 
Les maillots de bain à partir de déchets plastique récoltés dans les océans
Les vêtements en fibres recyclées/upcyclées

Si vous avez des vêtements en fibres synthétiques, je vous recommande d’utiliser ce sac de lavage qui retient les particules synthétiques et les empêchent de s’évacuer dans les eaux usées. Retirez-les simplement du sac et disposez-les dans votre poubelle (au lieu des océans).

Alpaga – Photo Pinterest

Matières animales

Les matières animales sont depuis des millénaires des incontournables pour la confection de certains vêtements et accessoires durables et d’origine naturelle. Cependant, à l’heure d’aujourd’hui, leurs utilisations sont discutables pour des questions environnementales et d’exploitation animale. Derrière l’utilisation de ces matières animales, il y a donc un enjeu éthique (le bien-être de l’animal) et écologique (l’élevage intensif qui engendre la déforestation) mais également socio-économique (le maintien de l’emploi de ce savoir-faire artisanal, notamment dans les pays en développement).
Le port de matière animale reste alors une affaire très personnelle. Alors si vous n’êtes pas véganes mais souhaitez consommer plus responsablement, laissez-moi vous guider sur certaines matières à complètement bannir et celles à favoriser à leurs places.

À bannir :

La soie – Oui, la soie est une matière animale provenant des chenilles, que l’on nomme ver à soie. Et savez-vous comment obtient-on cette jolie matière soyeuse ? Les cocons sont plongés dans un bain d’eau bouillante pour tuer la chrysalide. Ils se ramollissent et s’en détachent de longs fils de soie. Ce savoir-faire est principalement réalisé entre la Chine et l’Inde. Fort heureusement, il existe une alternative éco-responsable !

La laine angora (lapin) – cette laine s’obtient généralement par arrachage du poil à vif du lapin. Cette technique se réalise principalement en Chine où il n’existe aucune régulation ni pénalité contre les abus pratiqués sur les animaux élevés en ferme. Selon les enquêteurs de PETA Asia qui auraient visité plus d’une douzaine de fermes de lapins angora en Chine (90% de la production mondiale), témoignent de cette technique barbare qui laisse le lapin démunie de son pelage et vivant dans de petites cages sales. Selon les enquêteurs de One Voice qui ont infiltré une ferme de lapins angora en France, les pratiques sont similaires à celle de la Chine. Donc bon, je ne pense pas qu’on puisse faire de la laine angora éthique. On évite à tout prix !

Le cachemire (chèvre) – cette fibre de luxe très convoitée provient du sous-poils de la chèvre de la région du Cachemire. Son élevage et sa production se fait uniquement entre le nord du Cachemire Pakistanais et le nord de la Mongolie. Face à la demande croissante de l’industrie de la mode, les élevages de chèvre dans ces régions se sont intensifiés provoquant à la fois un abus de maltraitance des animaux et un désastre écologique. Selon PETA, les chèvres seraient tondues en plein milieu de l’hiver, là où leur toison est la plus épaisse pour se protéger du froid. Elles se retrouvent ainsi dévêtues de leur protection naturelle pour notre propre confort… La forte demande  provoque une augmentation non naturelle du nombre de chèvres cachemire qui contribuent malgré elles à la désertification des terres. La chèvre ne broute pas simplement l’herbe, elle arrache complètement les racines ce qui empêche la régénération des sols.
Il en va de même pour le mohair de la chèvre angora et la laine Pashmina de la chèvre Changra. Ces deux types de chèvres élevées dans la région du Cachemire subiraient le même sort.

Et je pense qu’il va sans dire que la fourrure (que l’on retrouve autour des capuches de vestes d’hiver), les plumes et le duvet (qui sont utilisés dans les doublures de doudounes) et les cuirs exotiques (principalement utilisé pour la confection de sac à main et chaussures de luxe) sont également des matières animales à boycotter complètement !

A éviter si pas de transparence :

La laine mérinos (mouton) – La majorité de nos laines merinos proviennent des élevages de moutons australiens. Jusque là rien de bien alarmant. Cette race (créé par l’homme) a la peau particulièrement plissée (= plus de laine sur l’animal = plus de rendement). L’humidité qui s’installe dans les plis principalement au niveau de la queue attire les mouches qui viennent pondre leur oeufs. Les larves qui s’y développent commencent à manger le mouton vivant.  Afin d’éviter la transmission de la myase, les éleveurs du pays procèdent au “mulesing“, une pratique qui consiste à arracher à vif (et sans anesthésie) un morceau de la peau au niveau du postérieur du mouton. Si cette tradition perdure dans certains élevages irrespectueux en Australie, les pratiques sont en train de changer. Je vous invite à regarder le reportage de Livia Firth sur un élevage en Tasmanie.

À vous de voir :

Le cuir  – On peut considérer ce sous produit de l’industrie alimentaire de la viande comme une contribution liée à la maltraitance animale et à la déforestation et/ou dans une démarche de zéro gâchis, comme l’utilisation de matières premières naturelles vouées à être brûlées. Le travail du cuir est sans doute l’un des métiers de l’artisanat le plus développé dans le monde entier qui assure à un grand nombre de personnes un emploi.
Si vous tolérez le cuir, choisissez-le sans chrome (exemple Veja) et de préférence au tannage végétal (exemple certains produits O My Bag). Et préférez bien sûr les marques éthiques qui rémunèrent justement leurs employés et permettent le maintien du savoir-faire dans certaines régions défavorisées.
Je pense notamment à N’go shoes et je vous invite à lire mon article. Ou encore à Jules & Jenn qui font fabriqués en Europe & en France au prix juste. En toute transparence, ils décortiquent les coûts de réalisation pour nous expliquer le prix final de chaque produit.

Il existe une alternative végétale au cuir et moins nocive que les similicuirs :

Le Piñatex® est une alternative végétale au cuir fabriquée à partir de déchets de feuilles d’ananas. La production est faite en circuit fermé puisque les résidus de biomasse sont utilisés comme fertilisant naturel. Enfin, la maille non tissée est biodégradable. Malheureusement, pour obtenir la matière finale, celle-ci est mélangée à de la matière synthétique : le PU (Polyuréthane). Certes, la fabrication du Piñatex n’est pas encore parfaite mais elle est néanmoins largement moins néfaste que les similicuirs à base de PVC (PolyChlorure de Vinyle). Ce dernier contient du chlore, des phtalates, libère des dioxines et dégage une forte odeur désagréable de plastique.

À favoriser :

La « peace silk » – la soie reste une matière à impact environnemental très bas et est 100% biodégradable (si elle n’est pas mélangée à une matière synthétique) mais comme vu ci-dessus, celle-ci pose des problèmes éthiques sur le bien-être de l’animal. Cependant, il existe une alternative éthique : la peace silk. Ce type de soie laisse la chrysalide se transformer en papillon. Lorsque ce dernier à pris son envol, le cocon ouvert ainsi délaissé par l’insecte est récolté pour en faire les fils de soie. On obtient donc un tissu naturel, biodégradable et zéro déchet. Comme le cocon a été cassé, on n’obtient pas un seul et unique fil. Les fils de la peace silk étant plus courts sont donc rattachés ensemble en noeud. C’est pourquoi vous verrez des « petites boules » au sein du tissu pour un rendu toujours aussi soyeux mais avec plus de texture.
La marque éthique française Black Verveine utilise cette matière que j’ai eu l’honneur de porter dans cet article.

L’alpaga éthique – ce mammifère touffu, cousin du lama, est élevé à plus de 3 500 mètres d’altitude sur les hauts plateaux des Andes en Amérique Latine. Il est donc très résistant au froid et n’est pas très gourmand (il peut survivre plusieurs jours sans nourriture). La laine d’alpaga est une fibre haut de gamme autrefois surnommée « la fibre des dieux » à l’âge Inca. L’alpaga ne perd pas naturellement sa toison et a besoin d’une seule tonte annuelle. Bien sûr, assurez-vous que votre laine alpaga soit issue d’un élevage en plein air et que les tondeurs soient formés pour garantir une tonte indolore et dans le calme.
Je vous suggère de découvrir mon article à propos de la marque Milma qui propose des produits en alpaga issus du commerce équitable ou encore les pulls José.

Le mohair éthique de France et d’Europe – la chèvre du Cachemire a été introduite un peu partout dans le monde et notamment en Turquie puis aux Etat-Unis et en Afrique du Sud et finalement en Europe à partir des années 80. Comme vu ci-dessus, elle est à bannir si elle vient des pays qui pratiquent l’élevage intensif, la castration et l’encornage (comme ce fut le cas en 2018 en Afrique du Sud. Des éleveurs ont été filmé en train de traîner les chèvres par les cornes et les pattes, levées par la queue selon la PETA.)  Préférons donc le mohair français voire européen plus respectueux de l’animal. De plus, la matière première vient de moins loin et on soutient nos producteurs locaux et l’économie locale. La Ferme du Mohair propose des vêtements en laine mohair française. Je ne manquerez pas de compléter cette section si je rencontre une marque éthique proposant des vêtements en mohair éthique.

La laine française ou mérinos mulesing-free – Comme évoqué ci-dessus, les pratiques sont en train de changer doucement. Il est difficile en tant que consommateur de tracer alors je vous recommande de favoriser les marques utilisant de la laine française comme Le Slip Français ou Le Modeste ou laine mérinos mulesing-free comme les carrés-foulards Amédée certifiés Nativa Precious Fiber.

Et sinon, préférez les matières animales vintage/seconde-main, recyclées ou upcyclées

Quelques exemples de produits fabriqués à partir de fibres animales recyclées

Les chaussettes en matière recyclée, Chaussettes Orphelines -10% avec le code BLOOMERS10

Bonnets, écharpes et gants en cachemire recyclé, Organic Basics -10% avec le code BLOOMOBC

Fibres végétales

Les matières d’origine végétales seraient normalement toutes écologiques puisqu’issues d’une plante. Malheureusement, nous allons voir que pour une certaine matière, de la graine au tissu, sa cultivation et transformation est autant néfaste pour la terre que pour l’homme.

À éviter :

Le coton conventionnel – cette plante est extrêmement gourmande en eau (3ème plus grand consommateur en terme d’irrigation d’eau après le riz et blé) et nécessite l’utilisation d’insecticides et pesticides pour maintenir sa cultivation et le rendement à flot. Pour réduire l’utilisation de ces substances toxiques, un grand nombre de cultivateurs (principalement en Inde et Chine) ont acheté des semences de coton Bt génétiquement modifiées (OGM de Monsanto). Les graines coûtant 10 fois plus chères à l’achat, les cultivateurs se sont endettés pour obtenir ses graines “miraculeuses” sensées résister à certains insectes et parasites. Sauf qu’elles n’ont pas résisté aux maladies locales et les fermiers se sont retrouvés à pulvériser pesticides et herbicides. Ce désastre a entrainé le suicide de nombreux fermiers. S’ajoute à cela, le blanchiment exigé du coton par le chlore et azurants chimiques  pour un rendu blanc comme neige (la couleur d’origine étant plus ivoire). Le bilan écologique et sanitaire du coton conventionnel est désastreux : la terre est polluée, elle n’est plus propice à la régénération et elle met en danger la santé des cultivateurs.

À privilégier :

Le coton biologique équitable – Pour être considéré biologique, le coton ne doit pas provenir d’une graine OGM et doit être sans pesticide chimique de synthèse et sans herbicides. Le coton biologique est blanchi à l’eau oxygénée au lieu du chlore. Même si il reste “le mauvais élève” dans le top 5 des matières végétales à privilégier car toujours très gourmand en eau, il reste une bien meilleure alternative au coton conventionnel. Attention à bien vérifier votre coton bio ! Favorisez le label GOTS et bannissez le label greenwashing BCI (je vous invite à regarder le reportage de Cash Investigation à ce propos) Je vous écrirai prochainement un article exclusivement à propos des labels.
En attendant, je vous recommande les vêtements en coton biologique équitable People Tree, marque éthique de mode pionnière dans le développement durable ou encore les sous-vêtements en coton bio Organic Basics.
Et Julian avait écrit tout un article à propos du coton bio !

Le coton Pima – Aussi appelé “la soie des Andes” est un coton endémique péruvien cultivé sans ou avec très peu de pesticides et sans engrais dans le nord du Pérou. Cette variété rare représente seulement 3% de la production mondiale de coton. Ses fibres sont soyeuses et très résistantes. C’est pourquoi, les vêtements Pima cotton ont l’avantage d’être fins, respirants, résistants et agréables à porter tout au long de l’année.

Le lin – cette jolie fleur bleue est cultivée le long des côtes européennes. Grâce au climat océanique naturellement humide, la culture du lin ne requiert quasiment aucune irrigation, l’eau de pluie lui suffisant et n’a besoin que de très peu d’engrais. Cette fibre biodégradable est aussi zéro déchet puisqu’elle est utilisée dans son ensemble de la fibre à tisser pour créer des vêtements ou linge de maison, aux résidus de paille qui servent par exemple à fabriquer ces coques d’iPhone et Samsung biodégradables. Elle est thermorégulatrice, elle nous garde au frais l’été et isole l’hiver. 

Le chanvre – tout comme le lin, le chanvre est une plante écologique par excellence encore plus résistante. Encore peu démocratisée à cause des réglementations qu’elle a subit depuis le début du XX siècles, cette fibre est prometteuse et en plein expansion.
Julian a rédigé un article sur le chanvre si vous souhaitez en savoir +.

Le liège – Cette matière beige n’est autre que l’écorce de l’arbre chêne-liège. Celle-ci est retirée sans abimer ni tuer l’arbre et a l’avantage de se régénérer naturellement. Cette matière vient majoritairement du Portugal où sont généralement confectionnés les produits en liège. Son traitement est assez peu couteux en énergie et en produits chimiques, puisqu’il consiste à faire sécher le liège, le presser et le couper en fines lamelles. Par ailleurs, l’exploitation des forêts de chênes de liège permet d’absorber 2,5 à 4 fois plus de carbone qu’un arbre non exploité. Le CO2 fixé par les chênes est donc stocké dans le liège. Cette matière peut être une belle alternative naturelle et végane au cuir. Je portais ces jolies mules en liège dans cet article.

Fibres artificielles

Les matières artificielles sont des créations de l’homme. Elles sont fabriquées à partir de la cellulose de végétaux comme la pulpe de bois, d’eucalyptus ou de bambou. Si certaines transformations sont polluantes d’autres sont nettement plus écologiques. Nous allons voir les matières artificielles à éviter et pourquoi et celles à favoriser.

À éviter :

La viscose – aussi connue sous le nom de soie artificielle ou rayonne est une fibre reconstituée à partir de cellulose végétale, la plus communément utilisée étant le bambou. Malheureusement, le processus de fabrication de la viscose est polluant car elle obtenue suite à un traitement chimique (soude caustique, acide sulfurique…) qui n’est pas 100% contrôlé. Les déchets chimiques ne sont pas filtrés et recyclés et sont donc évacués dans les eaux usées polluants ainsi les nappes phréatiques.

À adopter :

L’ECOVERO™ par LENZING™ – est une viscose plus vertueuse dont le tissu est d’une qualité supérieure. Le bois utilisé est certifié FSC (Forest Stewardship Council) et PEFC (Programme de reconnaissance des certifications forestières) issu de plantations forestières durables et locales. De cette façon, les émissions de CO2 sont réduites de 50%. Processus de transformation en boucle fermée : toute l’eau et les produits chimiques mais non-toxiques utilisés au cours du processus de transformation/production sont recyclés et réutilisés, entraînant un impact de pollution de 0%. (Seule l’eau de refroidissement propre quitte le cycle).
La marque made in France Aatise a récemment introduit ce tissu à ses collections -10% avec le code BLOOMERS10.

Le TENCEL™ Lyocell – cette matière, aussi produite par l’entreprise Autrichienne Lenzing AG, est fabriquée à partir de pulpe d’eucalyptus (une plante qui nécessite peu d’eau) issue principalement de forêts d’Afrique du Sud. Comme l’Ecovero, le processus de fabrication se fait dans un circuit quasi fermé (99% des solvants non toxiques utilisés sont recyclés et réutilisés). Cette fibres est donc biodégradable. Le lyocell est une matière très douce, souple, respirante qui absorbe bien l’humidité.
Quelques endroits où trouver des vêtements en Tencel Lyocell:
People Tree – WeDressFairles sous-vêtements Organic Basics (vu portés dans cet article)

Le TENCEL™ Modal – ce tissu est très similaire au Lyocell sauf que ce dernier est fabriquée à partie de pulpe issue du bois de hêtre de forêts européennes, dont celles d’Autriche où est basé LENZING.

Le TENCEL™ x REFIBRA™ – cette technique s’inscrit dans une démarche circulaire de recyclage et de revalorisation des matières. Elle donne une seconde vie aux rebuts de coton avant et après consommation autrement voués à la poubelle. Cette matière est ensuite associée au Tencel Lyocell.

Le Cupro – aussi appelé Bemberg est également un tissu issu des résidus de coton autrement voués à être incinérés.

*Nous ne sommes qu’aux prémisses des bonnes pratiques dans l’industrie textile. Cette industrie doit être repensée dans son ensemble pour le bien-être de notre éco-système : terre-animaux-hommes. C’est pourquoi cet article est susceptible d’évoluer. Je le complèterai au fur et à mesure, pour vous suggérer plus de marques éco-responsables, si d’autres matières écologiques viendraient à voir le jour ou si une information importante non mentionnée venait à manquer.

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C’est grâce à l’initiative du carnaval d’articles en association avec plusieurs blogueuses engagées pour l’environnement que je me suis finalement mise à la rédaction de ce guide des matières écologiques vs conventionnelles ! Nous avons donc toutes écrit un article sur le thème de la consommation responsable (aussi bien zéro déchet, beauté green, bébé & maman écolos…) dans lequel on vous explique les conséquences et les solutions existantes pour y remédier. Vous trouverez aussi un ebook regroupant toutes ces solutions ainsi que les liens vers tous les articles.

A venir : le guide des labels et le guide des teintures