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3 looks éco-responsables homme créés autour de 2 pièces phares

3 looks éco-responsables homme créés autour de 2 pièces phares

Dans l’esprit du minimalisme, j’ai pour but aussi de maximiser l’utilité de ce que je possède dans mon armoire à fringues. C’est pourquoi j’ai voulu vous présenter 3 looks éco-responsables homme avec 2 pièces phares. Celles-ci sont issus de la mode éco-responsable, 100% fabriqué en France par la marque bordelaise, Aatise. 

Look 1 • urbain relax

J’aime passer une chemise déboutonnée en lin beige au dessus de ce t-shirt en lin Aatise écru que j’ai accordé avec leur pantalon kaki. J’enfile une paire de sneakers blanches classiques ou de tonalités similaires comme ces Veja V12 en cuir (modèle très  similaire ici).

C’est un style urbain à la fois classique et décontracté.

(J’ai réalisé moi-même ces lunettes de soleil en eucalyptus dans l’atelier de chez Iris et Octave, Bordeaux.)

Look 2 • smart-casual

Le deuxième look est assez similaire, vous me direz. Cependant, le fait de boutonner la chemise (sans t-shirt en dessous) et d’accorder la tenue avec des baskets plus foncés (modèle similaire de la même marque ici) donne un aspect plus sobre et discret pour un rendu plus smart-casual.

Ces baskets sont en coton bio, donc plus légères, parfaites pour cette chemise en lin et ce pantalon en tencel et coton recyclé et idéal pour le printemps.

Look 3 • estival smart-décontract’

Pour le dernier de mes 3 looks éco-responsables homme toujours avec ces deux même pièces, j’ai remis mes lunettes de soleil et enfiler mes Birkenstocks pour aller vers un look plus estival et complètement relaxé.

Pour neutraliser le côté décontracté qu’apporte les sandales, ces chaussures d’été pourraient accentuer l’aspect smart de la chemise. Finalement, j’ai simplement retroussé mes manches et déboutonné la chemise jusqu’au troisième bouton… Ça sent bon l’été !

J’espère que ces 3 looks éco-responsables homme vous auront plu et inspiré à créer des tenues qui vous ressemblent.

Il n’est pas facile de trouver une marque qui coche toutes les cases de nos critères éthiques et écologiques pour homme mais je dois dire que le vestiaire masculin d’Aatise répond a mes attentes : des matières naturelles (comme le lin) ou écologiques (comme le Tencel ou le coton recyclé), une fabrication à la commande (pas de stock dormant) uniquement et 100% française.

Quant aux prix, forcément plus élevés que les fringues de la fast-fashion, l’idée est d’acheter moins mais mieux en choisissant des pièces intemporelles (ou dans votre style plutôt qu’à la mode). Pour vous remercier de votre soutien, Aatise vous offre une réduction de 10% en appliquant le code BLOOMERS10 à votre panier.
Avec ces intemporels, essayez d’être créatif en trouvant différentes façons selon les occasions et votre mood !

Merci, à bientôt.

Julian

Cet article a été rédigé en partenariat avec Aatise, notre partenaire de longue date surtout pour le vestiaire féminin présenté par Margot. Les liens sont affiliés, cela ne change rien pour vous mais signifie beaucoup pour nous. Si vous décidez de passer commande en cliquant sur nos liens, nous recevrons une petite commission sur la vente. D’avance merci pour votre soutien et votre confiance.

Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?

Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?

L’empreinte carbone est un indicateur qui permet de mesurer l’impact d’une personne ou d’une entité sur le climat. Comment se calcule-t-il et comment peut-on le réduire ?

Définition de l’empreinte carbone

L’empreinte carbone représente la quantité de carbone que nous émettons à titre individuel et collectif dans l’atmosphère lorsque nous utilisons un objet ou un service qui nécessite l’exploitation d’énergie et de matières premières.

Dans notre société de consommation industrialisée, toutes nos actions, nos achats et nos habitudes ont un impact sur le climat, qui contribuent à augmenter le volume de gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique et de ses conséquences.

Comment la calculer ?

L’empreinte carbone se calcule en prenant en compte l’émission des 3 principaux gaz à effet de serre, qui sont le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d’azote. On peut calculer l’empreinte carbone d’un objet tout au long de son cycle de vie, d’une personne, d’une entreprise ou d’un État territorial.

En tant qu’individu, nous pensons souvent que nous n’avons qu’un impact limité sur le réchauffement climatique. Pourtant, tout notre environnement et toutes nos actions contribuent à réduire ou à augmenter notre empreinte carbone. Nos moyens de transports, les dépenses énergétiques de notre maison ou de notre appartement, notre régime alimentaire, nos achats vestimentaires et même nos habitudes digitales ont un impact !
On estime qu’un Français moyen émet environ 8 tonnes de Co2 : imaginez ce chiffre multiplié par 67 millions…

Depuis quelques années, des outils sont disponibles pour vous aider à calculer votre empreinte carbone personnelle selon votre mode de vie et vos habitudes de consommation, mais aussi votre empreinte écologique avec le simulateur du WWF.

Quelques idées de solutions pour réduire l’empreinte carbone

Si les entreprises et les États sont globalement sensibilisés au réchauffement climatique et mettent en place des initiatives visant à réduire l’empreinte carbone, on peut aussi à notre niveau adopter de nouvelles habitudes de vie pour agir à notre échelle.

On peut par exemple limiter la consommation d’électricité, en choisissant des appareils classés A +++, remplacer les ampoules par des LED, éteindre les écrans et débrancher les appareils électroniques en veille pour faire des économies d’énergie.

Nos comportements d’achat peuvent aussi être revus, en privilégiant les fruits et légumes locaux et de saison, les vêtements écoresponsables ou d’occasion, la réduction de la consommation de viande ou encore le tri des emballages, notamment dans la salle de bain et la cuisine en visant le minimalisme et le zéro déchet !

Du côté des transports, qui représentent la principale source d’émissions de gaz à effet de serre en France, opter pour une voiture hybride ou électrique si vous ne pouvez pas vous en passer, réduire ses voyages en avion, acheter un vélo pour les courts trajets ou redécouvrir sa ville à pied peut aussi être une façon de réduire son empreinte carbone. L’idée étant de prendre conscience de ce que l’on peut changer ou non, et de contribuer pas à pas à réinventer nos modes de vie.

Quelques exemples de ce que Julian & Margot font au quotidien depuis 2016 pour améliorer leur empreinte carbone  :

– Margot a adopté un régime végétarien et Julian, un régime fléxitarien.
– Ils optent en priorité pour les fruits et légumes locaux et de saison et font leurs courses en vrac dans une petite épicerie (et évitent à tout prix les grandes surfaces).
– Ils ont adopté un style de vie s’approchant du zéro déchet.
– Ils ont un lombri-composteur sur leur balcon et produisent un minimum de déchet. Ils n’ont d’ailleurs pas de poubelle à proprement parlé et n’ont pas acheté de sac poubelle depuis juillet 2019.
– Margot a arrêté de prendre l’avion depuis juin 2019. Elle favorise le train pour partir en vacances.
– Ils favorisent prioritairement le vélo à la voiture pour se déplacer (Julian a fait près de 2300km en 6 mois pour aller au travail).
– Ils s’habillent uniquement avec des marques éco-responsables qui utilisent des matières naturelles ou upcyclées, de production locales ou équitables et raisonnées, faisant également attention à leur empreinte carbone.
– Ils ont opté pour un fournisseur d’énergie vraiment verte et française : ILEK – profitez de 25€ de réduction sur votre nouveau contrat en cliquant sur ce lien de parrainage ou en utilisant le code de parrainage ILEK282872

Surfer sur le net émet aussi du Co2. C’est pourquoi, bloomers.eco s’est associé à Tree Nation pour devenir un site web Co2 neutral. Nous compensons nos émissions de Co2 liées aux visites sur le site en plantant des arbres et en contribuant à la reforestation.

L’économie circulaire, c’est quoi ?

L’économie circulaire, c’est quoi ?

L’économie circulaire est un modèle économique qui se base sur 7 piliers rassemblés autour de la préservation des ressources, de l’environnement, de la santé, du développement économique des territoires et de la lutte contre le gaspillage.

Définition 

Proche de certains concepts comme le cradle-to-cradle qui encourage la réutilisation des matières premières, l’économie circulaire a pour objectif de supprimer à terme le modèle économique actuel prédominant basé sur le “tout jetable” :

En France, la loi sur l’économie circulaire promulguée en février 2020 fait partie intégrante du programme de transition énergétique poursuivie par notre pays. Elle comporte plusieurs volets et mesures graduelles, censés aider à réduire les déchets notamment plastiques, améliorer l’information au consommateur et limiter le gaspillage des ressources. Par la mise en place de ces actions, l’un des objectifs est de supprimer totalement le plastique jetable d’ici…2040. Ne sera-t-il pas trop tard pour notre planète ? Pour accélérer ce processus en tant que consom’acteur, nous avons déjà le pouvoir de refuser le plastique à usage unique en optant pour des alternatives réutilisables.

Les 7 piliers de l’économie circulaire

L’économie circulaire se base sur 7 piliers correspondants à 3 domaines (la gestion des déchets, l’offre économique et le comportement des consommateurs), avec en ligne de mire la prévention et la gestion efficace des ressources :

 

  1. Approvisionnement durable, avec une gestion optimale des ressources et un impact minimal sur l’environnement ;
  2. Écoconception des produits, qui doit être pensée tout au long du cycle de vie ;
  3. Écologie industrielle et territoriale, en favorisant les échanges interentreprises et la mutualisation des ressources disponibles ;
  4. Économie de la fonctionnalité, qui consiste à remplacer la notion de vente du bien par celle de la vente de l’usage du bien ;
  5. Consommation responsable, qui passe par l’éducation et la sensibilisation des consommateurs aux impacts de leurs achats ;
  6. Allongement de la durée de vie des produits et de leur capacité de réutilisation,
  7. Recyclage.

Des exemples concrets d’économie circulaire

De nombreuses initiatives se créent depuis quelques années en France pour promouvoir les principes de l’économie circulaire.
A l’image de la marque de sneakers Veja, la startup Minuit sur Terre propose des chaussures fabriquées à base…de raisin ! Depuis sa création, l’entreprise ne cesse de chercher à innover pour aller toujours plus loin dans sa démarche éco-responsable. Ainsi, depuis février 2021, la marque propose à ses clients de recycler leurs chaussures pour fabriquer des semelles recyclées, qui serviront de matières premières pour la confection de nouveaux modèles.

Autre exemple dans la mode avec la marque MUD Jeans, qui applique les piliers de l’économie circulaire pour se revendiquer “première marque de denim circulaire au Monde”.

L’entreprise met l’accent sur la préservation des ressources (eau et CO2 principalement), une occupation des sols plus mesurée et sur le recyclage, en proposant à ses clients un programme de reprise et la fabrication de tissus contenant 40% de coton recyclé. MUD Jeans propose également un programme de “location de jeans” valable 12 mois. A la fin de cette période, les clients ont le choix de garder leur modèle, de l’échanger contre un nouveau ou de le renvoyer.

Entrepreneur dans l’âme ou simplement curieux d’en savoir plus sur le concept ? Découvrez comment lancer votre initiative économie circulaire en suivant le MOOC “Entreprendre dans l’économie circulaire” proposé actuellement sur la plateforme FUN.

3 éléments-clés pour faire une photo

3 éléments-clés pour faire une photo

Pour continuer cette série d’articles à propos de la photographie, nous allons nous pencher sur 3 éléments que j’estime être clés pour faire de belles photos : lifestyle, portrait ou mode. Comme vu précédemment, nous avons choisi notre appareil photo et nous avons appris les 3 notions techniques de base. Maintenant, vous voilà prêts à sortir faire une photo.

1. La lumière

La lumière est très probablement l’élément le plus important en photographie. Pour notre blog ou pour les photos de mode d’une manière générale, lorsque nous faisons des photos en extérieur, nous préférons les journées nuageuses mais tout de même lumineuses. Cela nous offre la lumière idéale. Les rayons du soleil sont tamisés par de fines couches de nuages (altostratus), ce qui atténue et diffuse la lumière de façon homogène. C’est comme si tout d’un coup on se trouvait dans un énorme studio photo en plein air. (Dis comme ça, ça me fait penser au film “The Truman Show”).

Quand il fait légèrement nuageux, nous avons la possibilité de mieux contrôler l’exposition tout au long du shooting mais surtout nous évitons l’accentuation de contrastes et de différentes ombres notamment sur le visage.

Typiquement, lorsqu’on shoot des photos de mode ou de lifestyle sous le soleil avec un/e mannequin/e, des ombres et contrastes non souhaités se créent par le visage du sujet lui-même. L’ombre de son propre nez sur sa joue ou bien le contour de ses yeux (Ce qu’on appelle en anglais “racoon eyes”, yeux de raton laveur) sont deux bons exemples.

Ces ombres produisent des traits qui peuvent être inconsciemment et visuellement déplaisants pour la personne qui regarde la photo. C’est pourquoi, pour nous offrir les meilleures conditions possibles pour réaliser un shooting, pour être tranquille et s’assurer que les photos seront bien exposées avec une lumière harmonieuse, nous privilégions les jours nuageux. Du coup, quand il fait beau avec des rayons de soleil directs, nous essayons de trouver un coin de rue, un mur ou un lieu de mise en scène où le sujet sera à l’ombre, lui permettant de rester éclairé mais de manière homogène.

Si vous êtes déjà un peu avancé dans la photographie et que vous êtes à l’aise avec les différents types de lumière, cela veut dire que vous pouvez jouer avec en tant qu’outil créatif pour transmettre ce que vous souhaitez sur vos photos. La photographie à contre-jour ou bien des photos au moment de la “golden hour” (coucher de soleil) sont de bons exemples.

Photo du blogpost “Look éco-responsable d’automne

Photo du blogpost “Une tenue blanche éco-chic en lin

Photo à contre-jour

Photo sous la golden hour

2. Les différents objectifs

Une fois que l’on comprend comment utiliser la lumière, il est important d’expérimenter les prises de vue avec différents cadrages. Pour cela, les différents objectifs de votre appareil photo auront un rôle assez important.

Après avoir découvert le format RAW en 2015, ce qui nous a permis d’améliorer nos images d’un point de vue édition (un article “édition/retouches photos à suivre !), changer pour un objectif de 50mm a été un tournant majeur quant à la prise et la qualité de nos photos.

En plus de pouvoir faire de beaux flous artistiques en arrière plan, le 50mm permet de prendre des photos qui se rapprochent au plus près de la réalité en termes de dimensions physiques d’une personne ou de la taille des éléments dans un environnement. C’est un objectif que nous utilisons très souvent.

Si vous faites des portraits, des photos lifestyle ou bien des photos de mode comme nous, vous ne pouvez pas vous tromper avec le 50mm. L’objectif acheté neuf, est disponible en trois gammes de prix : 100€, 300€ et + de 1000€. Pour bloomers.eco nous utilisons l’intermédiaire, le Canon EF 50mm f/1.4 qui est une merveille. Celui-ci est aussi le plus pratique à transporter.

Ceci dit, le 50mm étant un objectif fixe (pas de zoom), nous nous sommes retrouvés limités pour la prise de certaines photos, notamment celles dans de petits espaces avec peu de recul comme par exemple notre appartement. Nous avons donc investi dans un objectif plus polyvalent, le 24-105mm (Canon EF 1:4 série L) qui nous offre la possibilité de faire de belles photos avec un plus grand angle ou bien de zoomer davantage.

Pour mieux connaître les différents objectifs et ce qu’ils nous permettent de faire, il est avantageux de bien connaître la notion de distance focale. C’est simplement (et simplement dit) la distance entre l’optique d’un objectif et l’image que l’on va prendre. Celui-ci se mesure en millimètres et peut avoir un impact colossal sur le style et le ressenti à travers vos photos.

Photo prise avec le Canon EF 50mm f/1.4

3. L’environnement

Le troisième et dernier élément que j’estime important est l’environnement. En photo mode et lifestyle, par l’environnement, nous faisons référence au lieu et à l’arrière-plan de la photo ou tout ce qui entoure le sujet de la photo. Entre Margot et moi, nous l’appelons la “location” (parfois les mots en anglais sont plus exacts pour nous).

À vrai dire, même si j’arrive à visualiser des endroits cool pour shooter, c’est plutôt Margot qui a l’œil pour repérer les endroits pittoresques pour faire de belles photos et ainsi transmettre le meilleur rendu selon la tenue qu’elle porte.

 Ensuite, je m’occupe de trouver le bon angle en observant les détails du lieu puis, je cherche les éléments ou objets que je veux dans mon cadre en faisant attention d’éviter les éléments que je ne veux pas sur ma photo. En règle générale, ce qui compte pour nous, ce sont les endroits propres, dégagés et minimalistes. Pour faire une photo, moins l’environnement est visuellement encombré, mieux c’est.

Photo à la plage, loin de tout le monde. Nous avions bien marché pour trouver le bon spot.
Blogpost “Nos maillots de bain recyclés & made in France

Le setting ou décor idéal serait un beau vieux mur avec un peu de caractère. Un autre serait un endroit qui raconte une histoire avec une belle et douce couleur dominante ou bien des éléments naturels comme par exemple des fleurs. Et comme évoqué ci-dessus, au moment de faire une photo, une belle lumière diffuse, à l’ombre ou bien les rayons du soleil de fin d’après-midi peuvent complètement changer le résultat final.

Pour bloomers.eco, nous avons une préférence pour les couleurs et les matériaux naturels et nous essayons de faire de belles mises en scène en portant une attention minutieuse aux détails.

Maintenant c’est à vous de jouer, d’expérimenter et de trouver l’esthétique qui vous représente le mieux.

Vous avez lu jusqu’à là !? Je n’y crois pas !
Merci. J’espère que vous avez bien mon article pour vous aidez à faire une photo. 

Merci encore à ma prof de français Géraldine Banti (voir son site web@francaise.a.laise qui m’a aidé à écrire cet article.

N’hésitez surtout pas à me poser vos questions directement en MP sur Instagram @julian.calo.

À bientôt,
Julian.

Que signifie cradle to cradle ?

Que signifie cradle to cradle ?

Le concept cradle-to-cradle (berceau au berceau) est un modèle d’éco-conception qui s’inscrit dans l’économie circulaire et qui a pour objectif de favoriser la réutilisation des matières premières utilisées tout au long du cycle de vie d’un produit.

Principe du cradle to cradle (du berceau au berceau)

Créé par le chimiste allemand Michael Braungart et l’architecte américain William McDonough, le concept berceau au berceau (ou berceau au berceau en français) désigne un modèle d’éco conception basé sur le principe de la pollution zéro et la réutilisation totale des matières premières utilisées pour fabriquer un produit.

L’idée n’est ainsi plus de viser le recyclage simple, mais une réutilisation complète des matériaux tout au long du cycle de vie du produit en excluant ainsi la notion de “déchet” afin de fabriquer un nouveau produit une fois celui-ci recyclé.

Pourquoi préférer la démarche cradle to cradle au recyclage ?

Le cradle-to-cradle se distingue du recyclage en s’inscrivant dans une démarche d’économie circulaire, puisque l’objectif est de produire un impact positif tout en créant de la valeur à chaque étape de conception d’un produit. Ce concept se distingue aussi du développement durable, qui vise davantage à protéger l’environnement mais aussi les populations.

Comme l’indique Michael Braungart, le cradle to cradle “n’est pas une question de morale, mais d’innovation et de qualité : tout est utile au lieu d’être moins polluant”.

Des exemples de marques

Encore assez peu popularisé, le “berceau au berceau” fait l’objet d’une certification visant à permettre aux marques de valoriser leurs engagements et de certifier que leurs produits sont bien conformes aux exigences.

Pour obtenir la certification cradle-to-cradle valable au niveau international et définie selon 5 niveaux, l’entreprise doit respecter certaines exigences en matière de composition et de réutilisation des matériaux, d’énergies renouvelables, de gestion de l’eau et du carbone ainsi que de l’équité sociale.

Depuis quelques années, certaines grandes marques conventionnelles, pas forcément dans une démarche de mode éco-responsable dans son ensemble, ont fait le choix de réaliser des gammes de vêtements certifiées. C’est par exemple le cas de la marque C&A et G-Star RAW avec une gamme de jeans, ou de la marque Napapijri qui a obtenu la certification Gold pour sa série de vestes entièrement recyclables intitulée “Napapijri Circular”. Maintenant, faut-il encore que le consommateur final soit au courant et sensibilisé à cette approche pour faire la démarche de renvoyer sa “veste circular”.
De plus, la mention “Retournez votre veste cicular deux ans après votre achat et recevez une remise de 20% sur votre prochaine circular” n’incite-t-elle pas à la sur-consommation ? Une veste ne devrait-elle pas se garder plus longtemps !?

Sur bloomers.eco, nous questionnons toujours les démarches des grands groupes. Même si nous saluons les efforts entrepris côté environnement (il faut bien commencer quelque part), la question de l’éthique se pose. Où a été fabriqué le produit ? Dans le cas de la veste circular Napapijri, nous n’avons pas d’information à ce sujet… En revanche une vraie marque éco-responsable n’aurait aucun problème à dévoiler le pays de fabrication, l’usine ou l’atelier de production. Est-ce que les confectionneurs sont payés correctement et travaillent dans un environnement sain et sécurisé ? Et qu’en est-il du reste de la gamme de produits non certifiés ? C’est pourquoi, nous soutenons prioritairement les marques à la démarche éco-responsable globale et nous exigeons plus d’efforts rapidement du côté des marques conventionnelles.

Pour finir sur une note un peu plus positive, depuis l’été 2020, la marque de baskets éthiques française Veja a commencé son chemin vers une démarche circulaire similaire. Avec l’installation de sa boutique à Bordeaux, les clients peuvent amener leurs vieilles baskets usagées afin que la marque puisse commencer sa démarche de recyclage et de production de nouvelles baskets à partir de ces matières.

 

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