Je ne sais pas chez vous mais ici, entre les Alpes et le Jura, ça caille ! La neige est enfin arrivée. Même si je ne suis pas une grande fan de neige et de froid polaire, un hiver sans neige n’est pas une vraie saison hivernale.
Côté mode, c’est cols roulés à gogo, de bonnes bottes imperméables et de grosses parkas…souvent remplies de duvet et ornementées de fourrures… ou autrement dit la tenue de la honte !

Veste Canada Goose : j’ai acheté ce manteau il y a 4 ans lorsque je vivais à Berlin et où les hivers sont rudes. A cette époque, mes critères de recherche se limitaient  une veste chaude et stylée. Je me suis donc tournée vers la populaire marque Canadienne, la seule que je connaissais et qui remplissait ces deux critères. Je pouvais la porter en ville sans avoir l’impression d’aller aux sports d’hiver (alias les vestes sans forme et de toutes les couleurs et tous les motifs, non merci !) Je suis directement aller en magasin pour me l’acheter sans réfléchir sur la signification de porter des plumes et la fourrure. Vous pouvez me le reprocher, je ne faisais pas les boutiques en pensant éthique et bien-être animal.

Matières Naturelles VS Synthétiques:
Quel serait votre choix entre un produit animal (c-à-d naturel) et un produit synthétique qui détruit inévitablement notre environnement ?
De ce point de vue, j’opterais pour l’alternative animale puisque ce sont des ressources déjà présentes sur notre planète. Je le vois comme une option respectueuse de l’environnement.
Cependant, après avoir visionnée plusieurs vidéo sur la maltraitance des animaux pour leurs fourrures et plumes (dont celle sur les oies et coyotes postée par Harry Josh Hair), il est difficile de fermer les yeux sur les pratiques irrespectueuses envers l’animal.

Est-ce que le duvet et la fourrure peuvent être éthique ?
Ma réponse SERAIT oui, SEULEMENT si ces derniers provenaient de l’animal mort naturellement. Mais est-ce réaliste ? Evidemment NON, car pour pouvoir produire dans de telles quantités (distribution mondiale), il faut inévitablement faire de l’élevage “intensif” pour répondre à la demande.

Canada Goose a  deux programmes de traçabilité : The Canada Goose Down Transparency Standard™ (entièrement traçable depuis Janvier 2017)et The Canada Goose Fur Transparency Standard™ (entièrement traçable à partir d’avril 2017). Vous pouvez en savoir plus sur leur choix de travailler avec des plumes et de la fourrure ici. Je vous laisse vous faire votre propre opinion…En ce qui me concerne, JE N’ACHETERAI PLUS DE VETEMENTS AVEC DE LA FOURRURE NI DE PLUMES !

Alternatives:
Heureusement, certaines entreprises comme Patagonia proposent des alternatives responsables et durables. Pour leurs fabrications, ils utilisent principalement des matières recyclées à partir de bouteilles plastiques ou d’anciens vêtements.

Pantalon similicuir Zara : comme je le disais dans l’article d’hier, similicuir = polyester = synthétique = matière non-écologique.

Alternatives:
– Si le fait de porter du cuir ne vous dérange pas, acheter des produits en cuir vintage/de seconde main
– Sinon opter pour des produits en simili-cuir d’origine végétal comme le piñatex alias cuir issu des déchets d’ananas.

Col roulé Banana Republic: marque américaine de fast fashion appartenant au groupe Gap Inc. (Made in China, laine mérinos, nylon, polyester)
Alternatives:
– Acheter des produits 100% naturels comme la laine éthique, le coton bio, le lin, provenant d’entreprises travaillant directement avec les artisans locaux.
– Acheter des produits composés de fibres recyclées 

Bottes Sorel boots: après avoir reçu ces bottes en cadeau, j’ai réalisé qu’elles avaient été fabriquées au Viêt-Nam. :s Alors j’ai entamé mes recherches et découvert que Sorel appartient à la marque Columbia sportswear company laquelle “attache une importance aux pratiques de fabrication environnementales et durables. » en détails ici. Columbia sportswear company est membre du groupe The Sustainable Apparel Coalition (initié par Patagonia) dont le but est de mesurer la performance environnementale, sociale et ouvrière grâce aux critères mis en place dans The Higg Index. Et deveniez qui est également membre… Gap Inc.

Grâce à toutes ces recherches, j’en apprends tous les jours davantage sur certaines pratiques durables de l’industrie du textile initiées par les pionniers qui commencent gentiment à être adoptées par les enseignes fast fashion. Tout cela me donne de l’espoir pour un meilleur futur.
Une question me vient cependant à l’esprit. Est-il possible d’être une marque durable en produisant à grande échelle ?

En attendant le prochain look, rejoignez le Challenge Slow Fashion en postant une tenue entièrement composée de vêtements déjà présent dans votre penderie (le but ne plus acheter dans les enseignes fast fashion) sur votre Instagram, suivie de  #SlowFashionChallenge!

Merci pour votre passage sur le blog !
Bisous, Margot

PS: Même si cette démarche peut sembler contradictoire, ce challenge slow fashion est une reflexion sur mes précédents achats fast fashion et une façon de toujours promouvoir la mode mais à présent avec un raisonnement réfléchi. J’espère que vous comprendrez cette approche !