2016 fut une année de transition en ce qui concerne mon mode de consommation. Je me suis dirigée vers une consommation plus raisonnée en minimisant ma production de déchets (en commençant dans ma cuisine et dans ma salle de bain) pour progressivement arrêter mon shopping dans les grandes enseignes traditionnelles. Du coup, j’ai décidé de retranscrire cette transition en me lançant un challenge slow fashion.
Je vous dis en quoi ça consiste ci-dessous.
Ma première interview “Discussion Durable” était une introduction à ce nouveau style de vie que j’essaie d’adapter au quotidien. Je veux partager avec vous des témoignages “d’experts de la consommation responsable” qui je l’espère vous inspireront et vous guideront dans cette direction. L’interview de Natalie m’a premièrement fait réaliser qu’une consommation raisonnée commence par apprécier ce que vous avez déjà dans votre armoire.
Ce conseil m’a ainsi inspiré à créer cette série de looks “Challenge Slow Fashion”. A partir d’aujourd’hui et ce pendant 15 jours, je partagerai une tenue avec les vêtements et accessoires qui se trouvent déjà dans ma penderie. Un joli pied de nez à la fast fashion. Fini la phrase matinale : “Je n’ai rien à me mettre ! “, c’est l’opportunité d’exploiter sa créativité.
La slow fashion est selon moi (mais pas seulement) l’action de ne plus acheter de marques qui promeuvent la consommation rapide et par conséquent, des prix dérisoirement bas et des produits de mauvaise qualité, ne plus soutenir le modèle capitaliste de production en masse, des dizaines de collection par saison, l’utilisation de produits chimiques/polluants, les mauvaises conditions de travail… Fini le “j’achète et je ne porte qu’une fois”.
Depuis novembre, je n’ai plus acheté dans une enseigne de fast fashion. Et cette saison, je suis complètement désintéressée par les soldes !
En attendant, je me concentre sur la recherche de marques éthiques (matières écologique, production à partir d’éléments recyclés comme le plastique, fabrication locale, salaires justes, consommer mieux mais moins…)
Concernant les looks de ce défi Slow Fashion, je ferai une introspection des marques/produits bien souvent de production non-éthiques portés. Je lance cette démarche dans le but de questionner mon ancienne façon de consommer et des éthiques de chaque marque. Ma principale motivation est donc d’engager une conversation avec VOUS, partager nos idées et points de vue et de grandir ensemble vers un mode de consommation plus raisonné et raisonnable et se construire ainsi une garde-robe éthique.
Un scan de ce que je porte…
Lunettes, Ray-ban : je les possède depuis plusieurs années, et ce modèle est sans nul doute un classique. Cependant, la marque américaine ne fait pas produire aux Etats-Unis car elle appartient au groupe Italien Luxottica. Ce groupe produit principalement en Italie mais également en Chine… Même si vos lunettes viennent d’Italie, peut-on cautionner une marque qui produit également en Chine pour augmenter sa production et réduire ses coûts ?
Manteau, Only : fast fashion (matières synthétiques)
Pull, Sincerely Jules : de la top blogueuse américaine, Julie Sariñana. Bien que j’adore son style et ses collections, je trouve très dommage qu’elle ne fasse pas produire aux US en considérant les prix assez élevés de ses produits (en tout cas, ce pull est Made in Turkey) en laine et matières synthétiques.
Jean, Levi’s : ce jeans fait partie du programme water < less qui fait en sorte de diminuer la consommation d’eau lors de la production du jean. Levi’s s’engage envers l’environnement pour une production plus écologique et produit certain jeans à partir de bouteilles de plastique recyclé (programme waste < less ). Chaque petit pas compte.
Bottines, Iro : achetées dans une vide-dressing #secondhand
Sac, Michael Kors : marque fast fashion (cuir/polyester/importé = pas éthique, de la production aux matériaux!!!)
Ma réflexion : Tous ces achats n’ont pas été fait en pleine conscience mais ont plutôt été influencés par un marketing agressif, une culture de sur-consommation et un manque d’information.
